• Chapitre 1 : Le Commencement

    Le chercheur Sharikov était un jeune scientifique prometteur récemment recruté par la Fondation SCP. Passionné par l'inconnu et avide de découvrir les mystères qui se cachaient derrière les phénomènes paranormaux, il avait consacré sa vie à la recherche scientifique sur les IA principalement.

    Un soir, dans son bureau à la Fondation SCP, Sharikov était plongé dans l'écriture de rapports d'expérience. Son fidèle compagnon, un chat roux du nom de Faraday, était lové sur le coin de son bureau, observant attentivement chaque mouvement de son maître. Bien que Faraday ne puisse pas lui donner d'aide concrète, sa simple présence était apaisante pour Sharikov.

    Sharikov était plongé dans ses rapports depuis près d'une heure, laissant son regard errer sur son bureau encombré. Ses yeux finirent par se poser sur une pochette soigneusement rangée, abritant quelques précieux carnets de rapports. Le mot "PCS" était inscrit en lettres majuscules rouges sur la couverture, témoignant de l'importance cruciale de ces documents. Une PCS, ou Procédure de Confinement Spéciale, s'avérait être une tâche répétitive et inlassable, une incessante danse avec la routine. Sharikov se voyait condamné à superviser le nettoyage de la chambre de confinement de SCP-173 tous les deux jours, tout en vérifiant les capteurs de SCP-096 tous les trois jours. C'était un véritable supplice, mais une nécessité impérieuse pour préserver en toute sécurité les anomalies qui infestaient ce site.

    Dans cette incessante routine, Sharikov se retrouvait comme un funambule, équilibrant avec précision ses efforts répétitifs pour préserver l'intégrité des SCPs. Le confinement de SCP-173 était un travail exigeant, exigeant une vigilance constante et une attention aux moindres détails. Les capteurs de SCP-096, de leur côté, devaient être vérifiés sans faute tous les trois jours, car la moindre erreur pourrait déclencher une catastrophe incontrôlable à l'échelle mondiale. Sharikov avait assimilé ces tâches à un calvaire quotidien, mais il comprenait l'importance capitale de sa contribution pour maintenir ces entités anormales en sécurité.

    Chaque jour, Sharikov était confronté à l'épuisement d'un effort constant, mais il veillait à ne jamais laisser transparaître sa lassitude. Ses journées étaient remplies d'une suite ininterrompue de répétitions, une boucle perpétuelle où il vérifiait, nettoyait et s'acquittait des tâches requises pour certains autres SCPs, recommençant sans relâche. Bien qu'il ne fût pas le seul gardien attentif de ces secrets dangereux, il constituait néanmoins un maillon essentiel de cette machine, consacrant sa vie à la surveillance et à la protection de l'anormal. La pression constante et l'effort soutenu représentaient le prix à payer pour garantir la sécurité du site.

    Malgré la monotonie de ses tâches, Sharikov savait que la stabilité du site dépendait de lui. Chaque nettoyage minutieux de SCP-173, chaque vérification des capteurs de SCP-096 et chaque mise en place des nouvelles PCS pour SCP-049 et SCP-914, même si cela lui semblait souvent insupportable, contribuait à la préservation de l'ordre et à la sauvegarde de la vie. Il avait accepté son rôle avec résignation, comprenant que sa contribution était un maillon essentiel dans la chaîne de sécurité.

    Pour SCP-049, Sharikov se devait de respecter la PCS-049-Delta, qui stipulait que SCP-049 devait être confiné dans une chambre de confinement standard, sous une surveillance constante par au moins deux gardes armés. Afin de mieux comprendre les mécanismes de transformation, la PCS-049-Theta exigeait également la réalisation régulière d'autopsies sur les instances de SCP-049-2.

    Quant à SCP-914, la PCS-914-Alpha dictait que l'accès à cet objet devait être limité au personnel de niveau 3 ou supérieur. Les expériences devaient être soigneusement documentées et approuvées par le personnel de recherche compétent. La PCS-914-Bravo précisait les mesures de sécurité strictes à suivre lors de l'utilisation de SCP-914, notamment le port d'équipements de protection adéquats lors de la manipulation des objets à traiter, et la présence d'un membre du personnel de niveau 3 ou supérieur pour superviser les réglages et les résultats.

    Ces nouvelles PCS ajoutaient encore plus de responsabilités sur les épaules de Sharikov. Malgré la complexité croissante de son travail et la pression constante qu'il ressentait, il savait que c'était indispensable pour maintenir l'intégrité du site et prévenir tout incident majeur. Chaque jour, il s'efforçait de respecter méticuleusement ces procédures, conscient que sa rigueur et son engagement étaient cruciaux pour la sécurité de tous.

    Les carnets de rapports dans la pochette étaient ses compagnons fidèles, remplis de détails précis sur les moindres mouvements, observations et incidents. Ils constituaient une chronique indispensable de son travail acharné et témoignaient de son engagement sans faille envers la mission. Ces rapports étaient sa voix, le récit des efforts qu'il déployait chaque jour pour s'assurer que les SCPs étaient gardés en toute sécurité, loin des yeux curieux du monde extérieur.

    Sharikov savait que son labeur quotidien ne serait peut-être jamais reconnu à sa juste valeur, mais il se tenait prêt à continuer à veiller sur les SCPs, à défendre l'intégrité du site et à protéger l'humanité de ces forces mystérieuses et potentiellement destructrices.

    Alors qu'il terminait de rédiger les quelques PCS qu'il avait effectué ses derniers jours, un léger coup à la porte interrompit ses pensées. Intrigué, Sharikov s'approcha et ouvrit la porte. Sur le pas de la porte se tenait un assistant de la Fondation, une feuille de papier à la main. Sur celle-ci était inscrite une courte phrase : "La Chercheuse Peria souhaite vous voir au département logistique demain matin."

    Légèrement surpris par cette invitation. Il n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer la chercheuse Peria, mais il avait entendu parler de sa réputation d'experte et de son expertise dans le domaine des anomalies, mais surtout qu'elle était référente du superviseur scientifique, alias, notre patron. Cela le remplissait d'excitation et d'appréhension à la fois.


  • Commentaires

    1
    eliseluce
    Mercredi 5 Juillet 2023 à 18:53
    Belle ecriture...on attend la suite...félicitations
      • Mercredi 5 Juillet 2023 à 18:59

        La suite n'est pas dans longtemps ! wink2

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