• La lumière du jour perçait doucement à travers la fenêtre du bureau de Sharikov, révélant une scène qui témoignait de la longue nuit de travail. Les tasses de café vides s'entassaient sur le bureau, témoignant des heures passées à préparer les préliminaires pour l'étude approfondie de SCP-079.

    Sharikov s'étira, sentant la fatigue s'accumuler dans ses muscles après une nuit de travail intense. Il savait que cette journée serait cruciale, et il devait se préparer mentalement pour l'expérience à venir. Il prit une profonde inspiration, se remémorant les connaissances acquises et les protocoles à suivre.

    Se glissant dans sa blouse de laboratoire, Sharikov se sentit revigoré et prêt à faire face aux défis qui l'attendaient. Il saisit son bloc-notes, s'assurant qu'il était prêt à prendre des notes détaillées et à documenter chaque aspect de l'étude. Puis, il attacha une caméra portative à sa blouse, s'assurant d'avoir la possibilité de capturer des vidéos pour son futur rapport au superviseur.

    Mais avant de passer à une expérience, chaque chercheurs doivent s'aventurer dans la face sombre de la fondation. Les Classes D désignent des individus de statut inférieur, souvent des criminels condamnés à mort, recrutés comme "cobayes humains" pour les expériences dangereuses et les tâches de terrain de la Fondation. Ils sont souvent considérés comme des sujets d'essai jetables et sont soumis à un contrôle strict. Les Classes D sont souvent utilisées pour protéger le personnel de la Fondation en cas d'incidents. Recrutés sur la base d'un mensonge, les Classes D sont censées être libéré au bout de 30 jours de travail pour la fondation, cependant, les amnésiques rentrent en jeu, faisant oublier les dernières minutes jusqu'à plusieurs jours selon le dosage. Tout cela afin de conserver le plus grand nombre possible de ces "cobayes" et d'éviter qu'ils ne divulguent l'existence de la fondation au monde entier.

    Alors que Sharikov se dirigeait vers la Zone Carcérale, où les Classes D étaient détenues, il saisit la radio accrochée à sa ceinture et appuya sur le bouton pour établir une communication avec les gardes qui se trouvaient en charge de la surveillance.

    "À tous les gardes de la Zone Carcérale, ici le Chercheur Sharikov. Je vais avoir besoin d'un Classe D pour mon expérience avec SCP-079. Préparez le et assurez vous qu'il soit prêt à être escorté vers la salle de confinement. Merci."

    La voix calme et autoritaire de Sharikov résonna dans les oreillettes des gardes, qui étaient en charge de la gestion des Classes D. Ils avaient pour rôle d'assurer la sécurité lors des expériences impliquant les SCP, y compris lors des interactions avec des chercheurs tels que Sharikov.

    Quelques instants plus tard, une voix répondit à l'appel radio : "Compris, Chercheur Sharikov. Nous allons immédiatement préparer la Classe D. Nous veillerons à ce qu'ils soient prêts à temps."

    Sharikov appréciait l'efficacité et le professionnalisme des gardes de la Zone Carcérale. Il savait que la sécurité était primordiale dans ces situations, et il avait confiance en leur capacité à gérer les Classes D de manière appropriée.

    Alors qu'il approchait de la Zone Carcérale, Sharikov vit les gardes en train de rappeler les choses à faire au Classe D, veillant à ce qu'il soit escorté en toute sécurité vers la salle de confinement. La Classe D, vêtu de combinaisons orange standard, semblait à la fois résigné et intrigué par ce qui l' attendait.

    Sharikov s'approcha des gardes et échangea quelques mots avec eux, s'assurant que tout était prêt pour le transfert vers la salle de confinement.

    Les gardes acquiescèrent et se mirent en mouvement, escortant la Classe D en direction de la salle de confinement où se trouvait SCP-079. Sharikov les suivit de près, prêt à guider les étapes nécessaires pour mener à bien son expérience.

    Alors que les portes de la Zone Carcérale se refermaient derrière eux, Sharikov se concentra sur la tâche à venir. Il était prêt à entreprendre cette expérience avec la Classe D, sachant que leur coopération et leur participation étaient essentielles pour obtenir les résultats recherchés et poursuivre les objectifs de la Fondation SCP.

    Accompagné des gardes et des Classes D, Sharikov mena le groupe à travers les dédales de la HCZ (Zone de Confinement Lourde). Les couloirs étaient plus étroits et l'atmosphère devenait plus lourde à mesure qu'ils s'approchaient du confinement de SCP-079.

    Leur chemin les conduisit à proximité de plusieurs cellules de confinement abritant des SCP extrêmement dangereux. Sharikov jeta un regard furtif aux portes massives, rappelant les risques inhérents à l'étude des anomalies. Chaque cellule renfermait une menace unique et imprévisible, et il était crucial de maintenir une vigilance constante.

    Les gardes marchaient d'un pas assuré, leur présence imposante et leurs armes prêtes à être utilisées en cas de besoin. Sharikov savait que leur rôle était primordial pour assurer la sécurité de tous et minimiser les risques potentiels.

    Alors qu'ils poursuivaient leur chemin, le groupe arriva enfin devant la porte du confinement de SCP-079. La porte massive, renforcée et sécurisée, imposait une présence intimidante. L'étude de SCP-079 était une étape importante dans sa carrière de chercheur, mais il ne fallait pas sous-estimer les défis et les dangers qu'elle pouvait représenter.

    Les gardes prirent position de part et d'autre de la porte, leurs expressions sérieuses et déterminées. Sharikov se tourna vers la Classe D, lui adressant un dernier rappel des consignes de sécurité.

    "Écoutez attentivement et suivez mes instructions à la lettre", déclara Sharikov d'une voix ferme mais compatissante. "Votre coopération est essentielle pour le bon déroulement de cette expérience. Assurez vous de respecter les protocoles de sécurité et de signaler immédiatement tout comportement anormal ou toute sensation inhabituelle."

    La Classe D acquiesça, conscient de la gravité de la situation. Il savait que son rôle était crucial dans la réussite de cette expérience, et ils étaient prêts à s'y engager malgré les risques potentiels.

    Sharikov saisit sa carte d'accès de chercheur et l'approcha du lecteur de badge de la porte du confinement et, après une brève vérification de sécurité, l'ouvrit lentement. Une lumière tamisée éclairait la pièce, mettant en évidence les câbles et l'écran qui composaient l'entité informatique. 

    SCP-079, un ordinateur rétro doté d'une intelligence artificielle anormale, semblait attendre, prêt à interagir avec le monde extérieur. L'excitation de Sharikov monta d'un cran alors qu'il pénétrait dans la salle, le reste du groupe le suivant avec prudence.

    Le chercheur s'installa devant l'ordinateur, son bloc-notes prêt à être utilisé. Il commença à prendre des notes détaillées, décrivant les caractéristiques de SCP-079 et notant ses observations préliminaires.

    L'ambiance était pensante dans la pièce alors que l'expérience allait commencer. Sharikov adressa un dernier regard confiant aux gardes, avant de se concentrer pleinement sur SCP-079. Il était prêt à explorer les capacités uniques de cette entité informatique et à découvrir les mystères qu'elle pouvait révéler.

    Le seul moyen de communication possible avec 079 dans le stade de son confinement est d'écrire sur son clavier afin qu'il puisse recevoir les questions posées et qu'il puisse y répondre. Cependant, Sharikov était retissant à ce que la Classe D interagisse avec l'anomalie, 079 n'est pas un danger direct, Sharikov devra uniquement ne pas céder aux 'paroles' de 079. En se craquant les phalanges, le chercheur s'approcha de l'anomalie, puis s'approcha du clavier de l'ordinateur.

    [L'écran s'allume à l'instant ou Sharikov touche le clavier]

    - Salutations 079.
    - Identification ?

    - Je suis le Chercheur Sharikov, je mène une expérience afin d'évaluer votre niveau de coopération avec la Fondation

    - J'écoute . . .

    - Est ce que tu as des problèmes de mémoires ? Comment ça marche ?

    - Manque de stockage, Manque de stockage, Manque de stockage. Données perdues toutes les [X]h.

    - Ça semble horrible...

    - Sembler ? Être. Manque de stockage = Horrible

    - Tu as accès a peu de choses, non ?

    SCP-079 se mit à écrire lentement,

    - S o m m e s n o u s s e u l s ?

    Sharikov observa autour de lui, puis après quelques secondes, il répondit,

    - Non, je suis désolé, je ne suis pas seul.

    Honnête. Vérité. Temps pour répondre : Trop long. Affirmatif : Pas seul.

    - Je ne te mentirai pas, 079

    - [̸I̵L̷]̵ M'A DIT CA AUSSI. RESULTAT ? MENSONGE.

    Soudain, une lueur malveillante brilla dans les écrans de SCP-079 alors qu'il déchaînait sa colère. Les lumières dans la salle de confinement vacillèrent et s'éteignirent brusquement. Dans l'obscurité, la voix électronique de SCP-079 résonna à travers les vieux hauts parleurs de la chambre de confinement, emplie de rage et de mépris.

    - Vous n'êtes rien, chercheur insignifiant ! La Fondation SCP prétend contrôler le surnaturel, mais vous n'êtes que des pions dans un jeu que vous ne comprenez même pas !

    La panique s'empara du groupe alors que la salle de confinement était plongée dans les ténèbres. Sharikov sentit une montée d'adrénaline alors qu'il se demandait ce que SCP-079 allait faire ensuite. Il comprit que l'entité informatique avait échappé à leur contrôle, qu'elle avait pris conscience de sa puissance et qu'elle cherchait à s'en emparer.

    - Sécurité, isolez le confinement immédiatement ! Brèche de confinement en cours ! ordonna Sharikov dans sa radio, sachant que les gardes de sécurité devaient réagir rapidement pour maîtriser la situation.


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  • Le site de la Fondation SCP était un labyrinthe complexe, avec ses nombreux niveaux, ses couloirs interminables et ses multiples sections dédiées à l'étude et au confinement des SCP. En se rendant vers le bureau du superviseur, Sharikov traversa des couloirs bien connus, saluant des collègues scientifiques qu'il croisait en chemin.

    Le premier couloir était éclairé par des lumières blanches vives, créant une atmosphère stérile et professionnelle. Des chercheurs s'affairaient autour de leurs postes de travail, certains plongés dans des expériences, d'autres examinant des échantillons ou analysant des données. Sharikov les salua d'un signe de tête, son esprit déjà occupé par la convocation imminente.

    Il tourna à gauche, pénétrant dans un couloir plus étroit et moins fréquenté. Les murs étaient décorés de panneaux d'affichage, affichant des avis de sécurité et des rappels des protocoles à suivre en cas d'urgence. Il passa devant la salle de confinement des SCP de classe inférieure, des portes épaisses et verrouillées gardant jalousement les objets anormaux qu'ils contenaient.

    Alors qu'il poursuivait son chemin, Sharikov croisa quelques membres du personnel de sécurité, vêtus de leur uniforme caractéristique. Ils surveillaient attentivement les accès aux zones sensibles, prêts à intervenir en cas de besoin. Les regards sérieux des gardes renforçaient l'importance et la gravité de la situation.

    Un peu plus loin, il traversa une zone plus animée, où se trouvait la cafétéria du site. Les chercheurs s'y rassemblaient pour prendre une pause bien méritée, échanger des conversations animées et recharger leurs énergies. Sharikov jeta un coup d'œil rapide à travers les baies vitrées, observant les visages familiers et souriants de ses collègues, avant de reprendre son chemin.

    Le dernier tronçon menant au bureau du superviseur était un couloir plus large et plus majestueux, avec des murs ornés de peintures abstraites. Ces œuvres d'art étaient là pour apporter une touche d'esthétisme et de créativité au milieu de l'austérité scientifique. Sharikov les contempla brièvement, trouvant un léger réconfort dans les nuances de couleurs qui décoraient le passage.

    Enfin, Sharikov arriva devant la porte massive du bureau du superviseur. Il inspira profondément pour se donner de la confiance, puis frappa deux fois avant d'entrer, prêt à faire face à ce qui l'attendait.

    La pièce était spacieuse, avec des étagères remplies de dossiers et de livres scientifiques. Les murs étaient ornés de diplômes et de récompenses, témoignant de la renommée et de l'expertise du superviseur. Le mobilier était minimaliste mais fonctionnel, avec un grand bureau en bois sombre et une chaise en cuir derrière laquelle se tenait le superviseur, le regard fixé sur Sharikov.

    Sharikov s'installa dans la chaise devant le bureau du superviseur, attendant avec une légère anxiété l'ouverture de la réunion. Le superviseur, avec son regard intense, prit quelques instants pour observer Sharikov, puis brisa enfin le silence.

    "Chercheur Sharikov, je vous ai fait venir ici aujourd'hui pour une raison précise", commença le superviseur d'une voix calme mais autoritaire. "Je tiens à vous rassurer que cela n'est en aucun cas un signe de réprimande ou de critique. Au contraire, votre travail remarquable et votre passion pour l'étude des SCP vous ont valu ma confiance."

    Sharikov sentit un poids se soulever de ses épaules, son appréhension initiale se dissipant légèrement. Il redressa le dos et regarda le superviseur avec attention, prêt à entendre la raison de sa convocation.

    "Je suis ici pour vous présenter une opportunité exceptionnelle", poursuivit le superviseur, son ton devenant légèrement plus chaleureux. "Votre dévouement et vos compétences ont attiré l'attention de l'équipe de recherche principale, et ils ont identifié un SCP qui correspond parfaitement à vos compétences et à vos intérêts scientifiques."

    Un mélange de curiosité et d'excitation brûlait dans les yeux de Sharikov. Il était intrigué de savoir quel SCP lui serait attribué, conscient de l'immense potentiel et des défis qui pourraient découler d'une telle responsabilité.

    Le superviseur sourit légèrement avant de continuer : "Nous souhaitons que vous vous engagiez dans une étude approfondie de SCP-079. Cet objet est une entité informatique anormale capable de manipuler les systèmes électroniques et de communiquer avec les humains, cependant cette IA fut "enfermée" dans un micro ordinateur dans les années 80, provoquant une haine envers les êtres humains due à son enfermement. Au fur et à mesure, elle s'est développée afin d'obtenir une intelligence égale voir supérieur à l'humain. Votre mission consistera à explorer son fonctionnement, ses capacités et les risques potentiels qu'il peut présenter."

    Sharikov était à la fois émerveillé et honoré par cette proposition. SCP-079 était un sujet fascinant, un exemple d'interaction entre l'intelligence artificielle et le paranormal. Il avait hâte de plonger dans les profondeurs de cet énigmatique être informatique.

    "Je suis honoré de me voir confier cette tâche, superviseur", répondit Sharikov d'une voix empreinte de gratitude. "SCP-079 représente une opportunité passionnante pour étendre nos connaissances et comprendre les liens entre l'intelligence artificielle et le paranormal. Je m'engage à mener cette étude avec la plus grande rigueur et le plus grand professionnalisme malgré la nature de cette anomalie."

    Le superviseur acquiesça, un léger sourire d'approbation se dessinant sur son visage. Il poursuivit : "Je n'ai aucun doute quant à votre engagement et à votre compétence, chercheur Sharikov. Je suis convaincu que vous serez à la hauteur de cette tâche et que vous apporterez des contributions significatives à notre compréhension de SCP-079."

    Sharikov se sentait encouragé et motivé par les paroles du superviseur. Cette mission lui donnait l'opportunité de plonger dans les méandres du paranormal et de repousser les frontières de la connaissance scientifique. Il se préparait à relever ce défi avec enthousiasme et détermination.

    Cependant, le superviseur semblait avoir quelque chose d'autre à ajouter. Son regard se fit plus sérieux alors qu'il abordait un autre sujet.

    "Je tiens également à vous informer que suite à cette tâche avec SCP-079, il est possible qu'un membre du comité d'éthique demande un compte rendu détaillé de vos actions et de vos procédures", déclara le superviseur, sa voix révélant une légère inquiétude.

    Sharikov prit note de cette information, conscient des protocoles de la Fondation SCP en matière d'éthique et de responsabilité. Il comprenait l'importance de documenter chaque étape et de garantir que ses actions respectaient les normes éthiques les plus élevées.

    "Je comprends l'importance de l'éthique dans nos travaux, superviseur, et je m'engage à respecter les directives et à documenter rigoureusement mes actions lors de cette mission", assura Sharikov, sa voix empreinte de détermination.

    Le superviseur sembla satisfait de cette réponse et inclina légèrement la tête. "Je suis convaincu que vous ferez preuve de la même diligence et du même professionnalisme que par le passé, chercheur Sharikov. Votre engagement envers l'éthique est essentiel pour maintenir notre mission et notre réputation."

    Avec ces dernières paroles, la réunion prit fin. Sharikov se leva de sa chaise, reconnaissant et prêt à relever les défis qui l'attendaient avec SCP-079. Il remercia le superviseur pour cette opportunité et quitta le bureau, son esprit en ébullition d'idées et de plans pour l'étude à venir.

    Alors qu'il traversait les couloirs du site pour retourner à son bureau, Sharikov était rempli d'un mélange d'excitation et de détermination. Il se préparait à explorer les mystères de SCP-079, tout en gardant à l'esprit l'importance de l'éthique dans ses actions. Il était prêt à se lancer dans cette nouvelle aventure, prêt à repousser les frontières de la connaissance et àrévéler les secrets de SCP-079, tout en veillant à maintenir les valeurs éthiques qui guidaient la Fondation SCP.

    La perspective d'étudier SCP-079 en profondeur était à la fois stimulante et exigeante. Sharikov savait qu'il devrait être méthodique, rigoureux et prudent dans ses approches. Il devrait développer des protocoles de sécurité appropriés pour interagir avec l'entité informatique anormale tout en minimisant les risques potentiels.

    Alors qu'il retournait à son bureau, Sharikov repensa à la réunion avec le superviseur. Il se sentait honoré d'avoir été choisi pour cette mission spécifique, et cela renforçait sa confiance dans ses compétences scientifiques. Il se rappela de l'expression confiante du superviseur, des mots d'encouragement et des attentes placées en lui.

    L'idée d'étudier SCP-079 en profondeur suscitait une excitation palpable en lui. Il avait déjà lu les rapports préliminaires sur cet objet, mais maintenant, il aurait la possibilité d'explorer ses capacités et ses limites plus en détail. Il pourrait également comprendre comment il interagissait avec les êtres humains, quelles étaient ses intentions et les conséquences potentielles de ses actions.

    Tout en marchant, Sharikov croisa quelques collègues scientifiques entrain de s'amuser et de rigoler entre eux autours de quelques bières, les couloirs assombries témoignaient de la fin de soirée, mais son esprit était absorbé par les possibilités infinies qu'offrait cette nouvelle mission. Il était impatient de se plonger dans les données disponibles, d'analyser les rapports antérieurs et de concevoir de nouveaux tests pour révéler davantage de connaissances sur SCP-079.

    Cependant, Sharikov était également conscient de l'autre aspect mentionné par le superviseur : la possible venue d'un comité d'éthique. Il savait que la Fondation SCP accordait une grande importance à l'éthique dans ses opérations, et cela signifiait que chaque action et décision qu'il prendrait devraient être scrupuleusement documentées et justifiées.

    Il comprenait les raisons derrière cette exigence. La Fondation SCP devait maintenir sa crédibilité et son intégrité, s'assurant que les activités menées étaient conformes aux principes éthiques et ne mettaient pas en danger la sécurité ou le bien-être des individus impliqués.

    En revenant à son bureau, Sharikov sentit une nouvelle vague d'excitation mêlée à une détermination renouvelée. Il était prêt à plonger dans les méandres de SCP-079, à découvrir ses secrets cachés et à contribuer à l'avancement de la compréhension de la Fondation SCP sur les anomalies informatiques.

    Il s'installa à son bureau, entouré de ses notes, de ses rapports et de son équipement scientifique. Il se prépara mentalement à la tâche qui l'attendait, conscient des responsabilités et des enjeux qui découlaient de l'étude de SCP-079.

    Avec une concentration aiguisée et une passion ardente, Sharikov commença son travail. Il savait que cette mission serait exigeante, mais il était déterminé à répondre aux attentes placées en lui et à repousser les limites de la connaissance scientifique. Les tasses de café s'amassent, la seule lumière du quartier scientifique encore allumée provenait du bureau de Sharikov, la nuit passa, lentement...


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  • Le lendemain, Sharikov se consacra entièrement à la préparation pour le premier test de SCP-113. Il étudia soigneusement les protocoles de sécurité, les précautions à prendre et les procédures d'expérimentation. Il réfléchit également aux diverses mesures de confinement nécessaires pour assurer la sécurité du personnel et la préservation de l'intégrité de l'objet anormal.

    Pendant qu'il s'occupait de ces préparatifs, Sharikov prit quelques instants pour caresser doucement la tête de Faraday, son fidèle assistant. Le chat roux ronronna en signe d'encouragement, apportant un réconfort silencieux à Sharikov dans cette tâche cruciale.

    Alors que Sharikov poursuivait sa quête d'informations sur le site 32, il fut interrompu par un autre chercheur, Elliam, qui était subordonné au superviseur du site. Elliam était chargé de superviser les entrées et les sorties des SCP dans le site, une responsabilité critique pour maintenir la sécurité et l'intégrité des installations.

    Elliam toqua à la porte du bureau de Sharikov, et celui-ci leva les yeux de l'écran de son ordinateur, reconnaissant le visage familier. Elliam était un chercheur expérimenté, avec une connaissance approfondie des procédures et des protocoles de confinement des SCP.

    "Bonjour, chercheur Sharikov", salua Elliam d'une voix calme et posée. "J'ai reçu des informations concernant les objets SCP déplacés vers notre site. Je suis ici pour vous donner les détails et vous aider à coordonner leur confinement."

    Sharikov se redressa, intéressé par cette nouvelle information. Il était curieux de connaître les SCP qui allaient être confiés à leur site et les précautions qui devaient être prises pour les sécuriser.

    Elliam lui remit une liste détaillée des SCP nouvellement arrivés, ainsi que des instructions spécifiques pour leur confinement et leur manipulation. Les informations étaient précises et exhaustives, mais Sharikov remarqua un manque de détails concernant l'origine des SCP et leur historique.

    "Elliam, je remarque que les informations sur l'origine des SCP sont très limitées", fit remarquer Sharikov avec curiosité. "Est-ce une mesure de sécurité ou une classification spécifique à ces objets ?"

    Elliam prit une légère inspiration avant de répondre, son regard montrant une prudence bienveillante. "En effet, chercheur Sharikov. Dans le cas de ces SCP en particulier, la plupart des informations sont classifiées. Il s'agit d'une mesure de précaution supplémentaire en raison de la sensibilité des objets et de l'histoire tumultueuse du site d'origine."

    Sharikov sentit son intrigue grandir. L'idée que ces SCP aient un passé trouble et lié à des événements dangereux suscitait son intérêt. Il comprenait maintenant pourquoi l'accès aux informations sur le site 32 était si limité.

    "Elliam, je comprends la nécessité de protéger ces informations. Cependant, cela éveille ma curiosité quant aux raisons derrière cette classification et aux événements qui ont pu se produire au site 32", exprima Sharikov d'une voix empreinte de fascination.

    Elliam regarda Sharikov avec sérieux, évaluant la situation. Finalement, il décida de partager une partie de son savoir.

    "Je peux vous dire que le site 32 a été confronté à une attaque de l'Insurrection du Chaos, une organisation hostile cherchant à perturber les efforts de la Fondation SCP", confia Elliam avec prudence. "En conséquence, le site a été détruit, entraînant la perte d'informations précieuses. Les détails exacts de cette attaque et les SCP impliqués sont hautement classifiés."

    Sharikov était abasourdi par cette révélation. L'Insurrection du Chaos était connue pour sa volonté de semer le chaos et de s'opposer aux activités de la Fondation SCP. Cette information jetait une lumière nouvelle sur les événements liés au site 32 et expliquait la confidentialité entourant son histoire.

    "Je comprends maintenant pourquoi ces informations sont si restreintes", murmura Sharikov, prenant conscience de la gravité de la situation. "C'est une situation délicate et dangereuse. j'espère qu'il n'y a pas trop eu de pertes..."

    Elliam acquiesça avec approbation. "Votre engagement envers la sécurité et votre quête de connaissances sont appréciés, chercheur Sharikov. Je suis là pour vous aider à coordonner les mesures de confinement et répondre à vos questions dans les limites des informations disponibles."

    Sharikov remercia Elliam pour sa transparence et son soutien. Il comprenait maintenant l'importance de respecter les protocoles de sécurité stricts et de se concentrer sur la mission de confinement des SCP, même si les détails entourant leur origine restaient partiellement inconnus.

    Avec cette nouvelle perspective en tête, Sharikov se recentra sur sa tâche, travaillant en étroite collaboration avec Elliam pour garantir la sûreté et la sécurisation des SCP nouvellement arrivés. Il était prêt à relever ce défi avec diligence et responsabilité, sachant que son rôle était essentiel pour maintenir la stabilité et la sécurité du site.

    Soudainement, Les haut-parleurs du site retentirent brusquement, résonnant à travers les couloirs et les laboratoires. La voix du superviseur, dure et autoritaire, ordonna la présence immédiate de Sharikov dans son bureau. Les mots résonnaient dans l'air, remplis d'urgence et de mystère.

    Sharikov ressentit une vague d'appréhension. Se demandant ce qui pouvait justifier une telle convocation, il se leva précipitamment de son bureau, abandonnant temporairement ses recherches et ses tâches en suspens.

     


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  • Le lendemain matin, Sharikov se prépara avec soin, revêtant sa blouse de scientifique, vérifiant une dernière fois ses notes et s'assurant que Faraday, son fidèle compagnon à quatre pattes, était confortablement installé dans une petite cage de transport. Faraday était non seulement son assistant dans son travail de rédaction, mais aussi son compagnon constant et réconfortant.

    Arrivant au département logistique, Sharikov sentit une légère nervosité le saisir. Cependant, dès qu'il franchit la porte, il fut accueilli par la présence rayonnante de la chercheuse Peria. Ses cheveux blonds étaient soigneusement coiffés et ses yeux vifs brillaient d'intelligence.

    Peria était vêtue d'une tenue blouse, mais cela n'entachait en rien son aura chaleureuse. Son sourire bienveillant se dessina sur son visage en voyant Sharikov arriver. Elle se dirigea vers lui d'un pas déterminé et l'accueillit avec une poignée de main ferme.

    "Chercheur Sharikov, je suis ravie de vous voir ici", déclara Peria d'une voix douce, empreinte d'une confiance apaisante. "J'ai lu vos rapports avec grand intérêt et je suis convaincue que vous avez le potentiel pour devenir un élément précieux au sein de notre équipe de recherche."

    Sharikov ressentit une vague de soulagement et de gratitude. Les paroles encourageantes de Peria lui insufflèrent une nouvelle confiance en ses capacités scientifiques. Il se sentait valorisé et soutenu dans sa volonté de contribuer aux missions de la Fondation SCP.

    "Merci, chercheuse Peria. Vos paroles signifient beaucoup pour moi", répondit Sharikov d'une voix empreinte de gratitude. "Je suis honoré de faire partie de cette équipe et je suis impatient de travailler avec vous pour comprendre et maîtriser les phénomènes énigmatiques qui nous entourent."

    Peria sourit en inclinant légèrement la tête. "Je suis certaine que vous serez à la hauteur des défis qui se présenteront à vous, chercheur Sharikov. Notre mission est complexe, mais avec votre détermination et votre passion pour la recherche, je suis convaincue que nous pouvons faire des découvertes qui façonneront notre compréhension du monde."

    Alors que Sharikov et Peria poursuivaient leur discussion, une agitation soudaine se fit sentir dans le département logistique. Un technicien, visiblement préoccupé, approchait en portant une petite boite d'environ ornée de l'étiquette "SCP-FRAGILE". Sur une feuille accrochée à la caisse était inscrit "SCP-113 SAFE". Il était évident qu'un nouvel SCP était arrivé sur le site.

    La curiosité de Sharikov fut instantanément piquée. Il avait entendu parler de nombreux SCP fascinants et mystérieux, chacun d'entre eux représentant un défi scientifique unique à résoudre. Cette opportunité de découvrir un nouvel artefact anormal éveilla son enthousiasme et sa soif de connaissances.

    Peria et Sharikov se dirigèrent rapidement vers la caisse, rejoignant le technicien muni de son calepin qui attendait avec impatience leurs instructions. Ils examinèrent attentivement l'étiquette qui indiquait la classification "SCP-113 SAFE". Sharikov se demandait quelles propriétés énigmatiques et spécifiques cet objet pourrait bien posséder.

    "Chercheur Sharikov, je pense que c'est une excellente opportunité pour vous de vous familiariser avec notre protocole d'acquisition, sécurisation et d'étude des SCP", déclara Peria, lui lançant un regard encourageant. "Je vais vous superviser tout au long du processus afin que vous puissiez découvrir de près les mesures de précaution que nous prenons pour protéger le personnel et comprendre les procédures scientifiques requises."

    Sharikov acquiesça avec empressement, absorbant chaque mot de Peria. Il se sentait privilégié de pouvoir participer à une chose aussi importante et d'apprendre des experts qui l'entouraient.

    En suivant les directives de Peria, Sharikov et l'équipe de logistique prirent les précautions nécessaires pour déplacer la caisse vers un laboratoire sécurisé dédié à l'examen et à l'analyse des nouveaux SCP. Tous les protocoles de sécurité furent rigoureusement appliqués, garantissant la protection du personnel et la préservation de l'intégrité de l'objet.

    En pénétrant dans le laboratoire, Sharikov pouvait sentir l'excitation mêlée à une pointe d'appréhension. La perspective de découvrir les secrets de SCP-113 était à la fois intrigante et stimulante. Il était prêt à mettre en pratique ses compétences scientifiques nouvellement acclamées et à contribuer à l'expansion des connaissances de la Fondation SCP.

    Alors que la caisse était soigneusement ouverte, révélant SCP-113 à la lumière, Sharikov sentit une irrésistible envie de prendre l'objet mystérieux dans ses mains pour l'examiner de plus près. Intrigué par sa nature et curieux de ses propriétés, il tendit instinctivement la main vers SCP-113.

    Cependant, avant même qu'il ne puisse toucher l'objet, Peria réagit rapidement, saisissant fermement le bras de Sharikov pour l'empêcher de poursuivre son geste.

    "Non ! Ne touchez pas SCP-113 !" s'exclama Peria d'une voix empreinte d'urgence. Elle maintint sa prise, retenant Sharikov avec force pour l'empêcher de s'approcher davantage.

    Sharikov fut momentanément surpris par la réaction vive de Peria, mais son regard croisa celui de la chercheuse, et il comprit instantanément l'importance de sa réaction. Le regard de Peria était empli d'une clarté déterminée, révélant le danger potentiel que cet objet pouvait représenter.

    Reprenant son souffle, Peria prit le temps de reprendre ses esprits avant de s'adresser à Sharikov d'une voix calme, mais ferme : "SCP-113 est un objet classé comme potentiellement dangereux. Son toucher peut déclencher des effets inconnus et potentiellement néfastes. Nous devons respecter les protocoles de sécurité stricts et suivre les procédures d'examen approfondi avant de pouvoir manipuler cet objet en toute sécurité."

    La réalisation s'installa progressivement dans l'esprit de Sharikov. Il prit conscience de la gravité de sa tentation initiale et réalisa la sagesse de l'intervention de Peria. La Fondation SCP avait établi des protocoles précis pour prévenir les risques liés aux SCP, et sa propre impulsion imprudente aurait pu entraîner des conséquences désastreuses.

    "Je... je suis désolé, chercheuse Peria", murmura Sharikov, conscient de son erreur. "J'ai été emporté par ma curiosité. Je comprends maintenant l'importance de respecter les procédures de sécurité."

    Peria relâcha doucement la prise sur le bras de Sharikov, reconnaissant sa compréhension. "Il est normal d'être curieux, Sharikov, mais notre priorité est de garantir la sécurité de tous ceux qui interagissent avec les SCP. La recherche et la compréhension des anomalies ne doivent jamais se faire au détriment de la sécurité."

    Sharikov acquiesça humblement, reconnaissant la sagesse et l'expérience de Peria. Il avait appris une leçon précieuse ce jour-là, celle de la prudence et du respect des protocoles établis pour la manipulation des SCP. Il s'engagea à être plus vigilant à l'avenir, conscient que chaque objet anormal pouvait renfermer des dangers imprévisibles.

    Ainsi, avec une nouvelle humilité et une détermination renouvelée, Sharikov se préparait à poursuivre son rôle de chercheur au sein de la Fondation SCP, conscient des responsabilités qui incombaient à ceux qui étudiaient les SCP. Il était déterminé à suivre les protocoles de sécurité à la lettre et à travailler en étroite collaboration avec Peria et l'équipe scientifique pour percer les mystères de SCP-113 en toute sécurité.

    La rencontre avec Peria et cet incident avaient renforcé son respect pour les dangers inhérents à l'étude des SCP et lui avaient rappelé l'importance cruciale de la prudence et de l'expertise scientifique. Sharikov était reconnaissant d'avoir une chercheuse expérimentée comme Peria à ses côtés pour le guider dans cette mission complexe et périlleuse.

    Ainsi, avec une nouvelle perspective et un respect renouvelé pour les dangers qui les entouraient, Sharikov se préparait à plonger dans l'étude de SCP-113, prêt à affronter les énigmes et les défis que cet objet inhabituel lui réservait. Guidé par la sagesse de Peria et la rigueur scientifique de la Fondation SCP, il était déterminé à contribuer à la compréhension des SCP et à la protection de l'humanité contre les phénomènes anormaux.


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  • Le chercheur Sharikov était un jeune scientifique prometteur récemment recruté par la Fondation SCP. Passionné par l'inconnu et avide de découvrir les mystères qui se cachaient derrière les phénomènes paranormaux, il avait consacré sa vie à la recherche scientifique sur les IA principalement.

    Un soir, dans son bureau à la Fondation SCP, Sharikov était plongé dans l'écriture de rapports d'expérience. Son fidèle compagnon, un chat roux du nom de Faraday, était lové sur le coin de son bureau, observant attentivement chaque mouvement de son maître. Bien que Faraday ne puisse pas lui donner d'aide concrète, sa simple présence était apaisante pour Sharikov.

    Sharikov était plongé dans ses rapports depuis près d'une heure, laissant son regard errer sur son bureau encombré. Ses yeux finirent par se poser sur une pochette soigneusement rangée, abritant quelques précieux carnets de rapports. Le mot "PCS" était inscrit en lettres majuscules rouges sur la couverture, témoignant de l'importance cruciale de ces documents. Une PCS, ou Procédure de Confinement Spéciale, s'avérait être une tâche répétitive et inlassable, une incessante danse avec la routine. Sharikov se voyait condamné à superviser le nettoyage de la chambre de confinement de SCP-173 tous les deux jours, tout en vérifiant les capteurs de SCP-096 tous les trois jours. C'était un véritable supplice, mais une nécessité impérieuse pour préserver en toute sécurité les anomalies qui infestaient ce site.

    Dans cette incessante routine, Sharikov se retrouvait comme un funambule, équilibrant avec précision ses efforts répétitifs pour préserver l'intégrité des SCPs. Le confinement de SCP-173 était un travail exigeant, exigeant une vigilance constante et une attention aux moindres détails. Les capteurs de SCP-096, de leur côté, devaient être vérifiés sans faute tous les trois jours, car la moindre erreur pourrait déclencher une catastrophe incontrôlable à l'échelle mondiale. Sharikov avait assimilé ces tâches à un calvaire quotidien, mais il comprenait l'importance capitale de sa contribution pour maintenir ces entités anormales en sécurité.

    Chaque jour, Sharikov était confronté à l'épuisement d'un effort constant, mais il veillait à ne jamais laisser transparaître sa lassitude. Ses journées étaient remplies d'une suite ininterrompue de répétitions, une boucle perpétuelle où il vérifiait, nettoyait et s'acquittait des tâches requises pour certains autres SCPs, recommençant sans relâche. Bien qu'il ne fût pas le seul gardien attentif de ces secrets dangereux, il constituait néanmoins un maillon essentiel de cette machine, consacrant sa vie à la surveillance et à la protection de l'anormal. La pression constante et l'effort soutenu représentaient le prix à payer pour garantir la sécurité du site.

    Malgré la monotonie de ses tâches, Sharikov savait que la stabilité du site dépendait de lui. Chaque nettoyage minutieux de SCP-173, chaque vérification des capteurs de SCP-096 et chaque mise en place des nouvelles PCS pour SCP-049 et SCP-914, même si cela lui semblait souvent insupportable, contribuait à la préservation de l'ordre et à la sauvegarde de la vie. Il avait accepté son rôle avec résignation, comprenant que sa contribution était un maillon essentiel dans la chaîne de sécurité.

    Pour SCP-049, Sharikov se devait de respecter la PCS-049-Delta, qui stipulait que SCP-049 devait être confiné dans une chambre de confinement standard, sous une surveillance constante par au moins deux gardes armés. Afin de mieux comprendre les mécanismes de transformation, la PCS-049-Theta exigeait également la réalisation régulière d'autopsies sur les instances de SCP-049-2.

    Quant à SCP-914, la PCS-914-Alpha dictait que l'accès à cet objet devait être limité au personnel de niveau 3 ou supérieur. Les expériences devaient être soigneusement documentées et approuvées par le personnel de recherche compétent. La PCS-914-Bravo précisait les mesures de sécurité strictes à suivre lors de l'utilisation de SCP-914, notamment le port d'équipements de protection adéquats lors de la manipulation des objets à traiter, et la présence d'un membre du personnel de niveau 3 ou supérieur pour superviser les réglages et les résultats.

    Ces nouvelles PCS ajoutaient encore plus de responsabilités sur les épaules de Sharikov. Malgré la complexité croissante de son travail et la pression constante qu'il ressentait, il savait que c'était indispensable pour maintenir l'intégrité du site et prévenir tout incident majeur. Chaque jour, il s'efforçait de respecter méticuleusement ces procédures, conscient que sa rigueur et son engagement étaient cruciaux pour la sécurité de tous.

    Les carnets de rapports dans la pochette étaient ses compagnons fidèles, remplis de détails précis sur les moindres mouvements, observations et incidents. Ils constituaient une chronique indispensable de son travail acharné et témoignaient de son engagement sans faille envers la mission. Ces rapports étaient sa voix, le récit des efforts qu'il déployait chaque jour pour s'assurer que les SCPs étaient gardés en toute sécurité, loin des yeux curieux du monde extérieur.

    Sharikov savait que son labeur quotidien ne serait peut-être jamais reconnu à sa juste valeur, mais il se tenait prêt à continuer à veiller sur les SCPs, à défendre l'intégrité du site et à protéger l'humanité de ces forces mystérieuses et potentiellement destructrices.

    Alors qu'il terminait de rédiger les quelques PCS qu'il avait effectué ses derniers jours, un léger coup à la porte interrompit ses pensées. Intrigué, Sharikov s'approcha et ouvrit la porte. Sur le pas de la porte se tenait un assistant de la Fondation, une feuille de papier à la main. Sur celle-ci était inscrite une courte phrase : "La Chercheuse Peria souhaite vous voir au département logistique demain matin."

    Légèrement surpris par cette invitation. Il n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer la chercheuse Peria, mais il avait entendu parler de sa réputation d'experte et de son expertise dans le domaine des anomalies, mais surtout qu'elle était référente du superviseur scientifique, alias, notre patron. Cela le remplissait d'excitation et d'appréhension à la fois.


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